• Mobilité
« Limiter la fréquentation à 15 % »
midilibre.fr - Yannick Povillon
Publié le 8 mai 2020
Pour permettre la reprise de la vie économique, Élisabeth Borne annonce une augmentation rapide de l’offre de transports urbains (bus, métro, RER, TER) : 50 % dès le 11 mai, et retour à la normale début juin. Un effort accru est demandé à la RATP, avec 75 % des métros assurés dès lundi. En revanche, la fréquentation de ces transports, actuellement de 6 % doit être contenue, pour permettre la distance physique entre voyageurs : « L’objectif est qu’elle reste limitée à 15 % », explique la ministre. En Ile-de-France, à la demande de Valérie Pécresse, l’accès aux heures de pointe sera réservé aux voyageurs titulaires d’une attestation de leur employeur ou ayant un motif impérieux. L’accès aux gares et aux stations pourra être régulé, voire interdit en cas de trop forte affluence.
Les TGV et les trains Intercités vont rester sur une offre réduite, qui ne dépassera pas 40 % fin mai. Ces trains à réservation obligatoire ne devront pas être remplis à plus de 50 %. Dans tous les transports en commun, le masque sera obligatoire pour tous les voyageurs âgés de plus de 11 ans : les jeunes enfants en seront donc dispensés. L’absence de masque, de réservation ou d’attestation aux heures de pointe à Paris sera sanctionnée d’une amende de 135 €.
Lire la suite : https://www.midilibre.fr/2020/05/08/limiter-la-frequentation-a-15,8878816.php
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Coronavirus : distribution de 2 millions de masques dans 400 gares d'île-de-france dès le 11 mai
sortiraparis.com - Caroline J., My B.
Publié le 8 mai 2020
Alors que le déconfinement se profile au 11 mai, la Présidente de la Région île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé la distribution de deux millions de masques pour les usagers des transports franciliens. Cette distribution débutera dès le lundi 11 mai dans 400 gares d'île-de-France.
Edouard Philippe a présenté, le 28 avril à l’Assemblée, le plan de déconfinement du gouvernement. Afin de protéger la population française face au Covid-19, le Premier ministre a évoqué la question des masques, indiquant qu’ « il y aura assez de masques pour tout le monde, le 11 mai » et que le port du masque sera obligatoire dans les transports.
Une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui réclamaient le port obligatoire du masque dans les transports, comme
la Présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
"Le port du masque, c'est ce qui protège, et c'est ce qui protège notamment dans un milieu clos comme dans les transports dans lesquels, par définition, il sera difficile de respecter les distanciations sociales", expliquait Valérie Pécresse, surFrance Bleu Paris "donc, il nous faut des masques obligatoires". Un souhait, partagé par la Maire de Paris Anne Hidalgo puis le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou.
Distribution de 2 millions de masques dans 400 gares d'île-de-France
Lire la suite : https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/215115-coronavirus-distribution-de-2-millions-de-masques-dans-400-gares-d-ile-de-france
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Métro, RER, Transilien, TER... l'offre de transports à partir du 11 mai dévoilée
Capital.fr - 6Media
Publié le 9 mai 2020
La RATP et la SNCF accompagnées du secrétaire d'Etat aux Transports ont dévoilé vendredi 8 mai les détails du plan transport mis en place pour le déconfinement.
Soixante stations du métro parisien, sur 302 au total, resteront fermées lundi 11 mai au début du déconfinement, a annoncé vendredi le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. « Environ soixante stations de la RATP resteront fermées à partir du 11 mai », a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, soit une dizaine de plus qu'actuellement. Toutes les gares RER seront ouvertes tout comme les stations de métro en correspondance avec les grandes gares parisiennes (Gare du Nord, Gare de l'Est, Gare de Lyon, Montparnasse, Saint-Lazare) et les grands pôles de transport (Châtelet-Les Halles), a précisé la RATP.
A l'inverse, la station de métro République, l'une des plus fréquentées du réseau, restera fermée. Cinq lignes s'y croisent, avec des couloirs et des quais étroits. L'entreprise publique envisage de faire circuler en moyenne 75% des métros - 85% sur la ligne 13, très chargée, et 100% sur les lignes automatiques 1 et 14 -, 75% des RER A et B, 75% des bus et de 80 à 100% des tramways. Pour gérer le flux des voyageurs, "3.400 agents" seront déployés, qui seront aidés par les forces de l'ordre. "Un million de stickers ont été déployés" sur tout le réseau pour marquer la distanciation physique et "limiter le croisement de voyageurs", a précisé la PDG de la RATP Catherine Guillouard au cours de cette conférence de presse.
Côté SNCF, Le PDG Jean-Pierre Farandou a relevé que 1,5 million de stickers avaient été installés pour guider les voyageurs et interdire les sièges condamnés. "On a même des volontaires qui sont sortis des bureaux pour aller coller des stickers dans les trains", a-t-il indiqué. Du côté de la SNCF, un train sur deux en moyenne circulera à partir du 11 mai, avec dans le détail près de 60% des Transilien et entre 40 et 50% des TER, avec "une montée en puissance si la situation le permet.
Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/metro-rer-transilien-ter-loffre-de-transports-a-partir-du-11-mai-devoilee-1369580
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Le Medef veut-il enterrer le forfait mobilité durable ? L’inquiétude des députés LRM
lemonde.fr - Eric Béziat
Publié le 4 mai 2020
La mesure destinée à financer les alternatives à la voiture individuelle pour les salariés n’est pas un dispositif obligatoire.
C’est un peu leur bébé… Alors forcément, ils se font du souci en ces temps d’épidémie. Le forfait mobilité durable, l’une des innovations environnementales de la vaste loi d’orientation des mobilités (LOM) adoptée en novembre 2019, serait menacé d’un discret mais efficace enterrement par le Medef, à l’occasion de la crise du Covid-19, croient savoir une vingtaine de députés La République en marche (LRM) et MoDem. Ces derniers ont adressé, mercredi 29 avril, un courrier à Geoffroy Roux de Bézieux, le président de l’organisation patronale, pour s’inquiéter d’éventuelles manœuvres visant à mettre aux oubliettes cette mesure destinée à financer les alternatives à la voiture individuelle pour les salariés.
C’est un autre courrier, daté du 3 avril et envoyé par M. Roux de Bézieux à Elisabeth Borne, la ministre de la transition écologique et solidaire, qui a mis la puce à l’oreille des parlementaires. Il faut dire que cette missive originelle demandait un moratoire sur une série de réformes environnementales en cours (économie circulaire, stratégie bas carbone…) au nom de l’urgence économique liée à la pandémie.
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Dijon, Nevers, Chalon, Mâcon, Auxerre : quels transports urbains en Bourgogne pour le 11 mai ?
france3-regions.frantvinfo.fr - Eric Sicaud
Publié le 7 mai 2020
Les principales agglomérations de la région mettent en place un nouveau plan transport à partir du lundi 11 mai 2020, à l'occasion du début de la première phase du déconfinement. Fréquence, paiement, mesures de protection : chaque réseau de transport cherche les bonnes réponses. Tour d'horizon...
Ils s'appellent Zoom, Tréma ou Divia, Léo ou Tanéo... mais tous sont dans le même bâteau : les réseaux de transports urbains doivent résoudre rapidement un vrai casse-tête : augmenter leur offre dès le lundi 11 mai pour répondre à la demande, tout en mettant en place des mesures draconiennes pour rassurer les usagers et respecter des conditions sanitaires satisfaisantes.
A Nevers, le réseau Tanéo innove
L'idée était dans les cartons mais l'épidémie de Covid-19 a précipité sa mise en place : avec Dijon, Lyon, Madrid, Singapour ou New-York, Nevers entre dans le cercle très fermé des villes qui permettent aux usagers des transports urbains un paiement de leur ticket de bus « sans contact ». Dès lundi 11 mai, l'opérateur Kéolis va déployer ce service de paiement pour tous les possesseurs de carte bleue sans contact. Concrètement, les passagers n'auront qu'à présenter leur CB devant leur valideur, comme n'importe quel autre titre de transport.
Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/deconfinement-quels-transports-urbains-bourgogne-1825224.html
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Royaume Uni
Le Royaume-Uni lance le « COVID-19 Transport Support Unit »
Cette unité a été mise en place pour utiliser les véhicules et les volontaires en disponibilité afin de soutenir l'effort national de lutte contre la pandémie de coronavirus (COVID-19).
Le ministère des transports (DfT Department for Transport) a lancé une unité de soutien aux transports (TSU Transport Support Unit) dédiée à la lutte contre la pandémie COVID-19.
« Au début de cette crise, nous avons réduit les services de transport comme le rail et les bus, tout en assurant leur maintien pour permettre aux travailleurs et autres personnes en situation critique d'effectuer les trajets essentiels. La baisse de la fréquentation signifie que nous avons une capacité de transport disponible que j'ai ordonné d'utiliser pour des tâches logistiques dans la lutte contre ce virus », a déclaré le secrétaire d'État aux transports, Grant Shapps.
Et de préciser : « En utilisant les personnes et les ressources du ministère des transports, de ses agences et de ses organismes indépendants, nous aiderons les NHS trust (unité organisationnelle au sein du National Health Service en Angleterre et au Pays de Galles, servant généralement une zone géographique ou une fonction spécialisée, comme un service d'ambulance) ainsi que que les groupes locaux de résilience à lutter contre la pandémie".
• Comptes publics
Covid-19 : une facture déjà salée pour les collectivités
lepoint.fr - Audrey Emery, Valérie Peiffer
Publié le 7 mai 2020
ENQUÊTE. Le déconfinement va alourdir les finances des communes et départements fortement grevées par la pandémie. L'État viendra-t-il à la rescousse ?
Des transports quasi à l'arrêt, des équipements fermés, des droits de mutation et des impôts en chute libre… La crise du Covid 19 entraînera-t-elle la faillite des collectivités territoriales ? On n'en est pas là même si le confinement a entraîné une chute de leurs recettes, qui devrait s'amplifier avec la crise économique. Dans ce domaine, les chiffrages varient entre 5 milliards d'euros de pertes et 14 milliards pour 2020 et 2021.
Lors de la présentation du deuxième projet de loi de finances rectificative devant l'Assemblée nationale, Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, l'avait noté : « Le prochain texte budgétaire que le gouvernement vous soumettra contiendra très certainement des dispositions relatives aux collectivités, car certaines recettes ont déjà commencé de baisser. Les principales difficultés, cependant, surviendront en 2021 du fait de la baisse de la TVA, des droits de mutation et, sans doute, des impôts de production, voire du versement mobilité, qui affectera un certain nombre de budgets annexes. »
Bataille de chiffres
Lire la suite : https://www.lepoint.fr/politique/covid-19-une-facture-deja-salee-pour-les-collectivites-07-05-2020-2374617_20.php#
• Blockchain
La plateforme VeChain utilisée pour garantir l’authenticité des masques anti-COVID
thecointribune.com - Zoe De la Roche
Publié le 3 mai 2020
Je ne compte plus les articles publiés sur The Coin Tribune sur des projets blockchain. D’autres viendront certainement s’ajouter à la liste actuelle. Une blockchain qui s’infiltre partout et, qui résout des problèmes parfois évidents, parfois insoupçonnés. Cette fois-ci, la blockchain a (encore) un rôle à jouer, dans la lutte contre la pandémie actuelle du COVID-19
Super-Blockchain, ce héros de l’ombre
En Italie, la blockchain est venue à la rescousse, dans la lutte contre les Fake News sur le COVID-19. Cette fois-ci, la blockchain servira d’arme contre la propagation de masques contrefaits ou ne respectant pas les normes qualité, la pandémie actuelle étant à l’origine d’un « opportunisme criminel » en matière d’équipements médicaux de protection.
La start-up VeChain (VET), fondée par un ancien cadre dirigeant de Louis Vuitton Chine, Sunny Lu, s’est associée à des entreprises américaines et chinoises, pour enrayer la propagation des masques KN95 défectueux.
Lire la suite : https://www.thecointribune.com/actualites/la-plateforme-vechain-utilisee-pour-garantir-lauthenticite-des-masques-anti-covid/
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Etats-Unis
Les législateurs proposent des votes avec Blockchain
actualitefinanciere.fr - Par Max
Publié le 9 mai 2020
Ce mardi, dans le projet de loi présenté par les législateurs de l’Ohio, dans le cadre de la révision de la loi électorale des démocrates, ils proposent de voter par Blockchain.
Le projet de loi prévoit la nomination du secrétaire d’État de l’Ohio, Frank LaRose, « établir un programme pilote » le vote en Blockchain spécifiquement pour les membres des services en uniforme stationnés en dehors des États-Unis.
Le projet de loi a été présenté par les représentants : Beth Liston et Michele Lepore-Hagan, et coparrainée par 16 autres démocrates.
La nouvelle méthode de vote
Le projet de loi est détaillé dans le rôle du Blockchain. S’ils sont approuvés, les militaires pourront transmettre leurs votes aux responsables électoraux grâce à une technologie de cryptage. Cela permet de protéger la sécurité et l’intégrité du processus ainsi que la vie privée des électeurs.
De cette manière, le comité électoral imprimerait le bulletin de vote pour le dépouillement. Le projet de loi dit :
« Le secrétaire d’état sélectionnera les commissions électorales qui participeront au programme pilote ».
Cependant, aucun fournisseur de technologie n’est nommé dans le projet de loi. Plusieurs entreprises, dont Votem, basée à Cleveland, construisent des plateformes de vote à la chaîne qui correspondent au projet des démocrates.
Lire la suite : https://www.actualitefinanciere.fr/crypto-monnaies/les-legislateurs-proposent-des-votes-avec-blockchain-00012385.html
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Révélations – Les blockchains « haut débit » comme Ripple (XRP), EOS et Tezos (XTZ) sont-elles fiables ?
cryptoactu.com - Hugh B.
Publié le 9 mai 2020
Une récente étude menée par des universitaires originaires de Grande-Bretagne démontre que certaines cryptomonnaies figurant dans le top 10 par capitalisation ne sembleraient pas répondre aux attentes qu’elles s’étaient fixées. Les chiffres sont impressionnants, mais à prendre avec le recul nécessaire. En cause EOS, TEZOS et XRP. Décryptage d’un travail de recherche qui va faire du bruit…
Cette étude a été réalisée par une équipe de chercheurs universitaires originaires de Londres. Elle a été publiée sur le site d’archive ouverte de prépublications électroniques d’articles scientifiques accessibles gratuitement sur Internet du nom d’Arxiv. Elle porte sur l’univers des cryptomonnaies, et plus particulièrement certains de ses acteurs phares : EOS, Tezos (XTZ) et Ripple (XRP). Et les données recueillies sont à peine croyables.
Le groupe de chercheur explique qu’à leur connaissance, aucune évaluation approfondie de ce type n’a jamais été réalisée. Plus exactement sur la manière dont le débit des transactions de ce type de blockchain est utilisé dans la pratique. Pourtant cela se révèle important. À la fois pour comprendre comment ces systèmes pourraient être améliorés. Mais aussi détecter et analyser « des activités suspicieuses qui pourraient avoir des conséquences négatives » sur leur développement.
Des blockchains fantôme ?
Lire la suite : https://cryptoactu.com/revelations-blockchains-haut-debit-ripple-eos-tezos-sont-elles-fiables/#close
• RGPD
L’UE met à jour le RGPD en ce qui concerne l’acceptation des cookies
presse-citron.net Arthur Vera
Publié le 8 mai 2020
Au fil du temps le RGPD évolue pour continuer de garantir la protection des données utilisateurs.
Depuis le 25 mai 2018 et l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données, l’Union européenne est parvenue à encadrer davantage l’utilisation des données utilisateurs. C’est notamment pour cela qu’il est devenu obligatoire d’ajouter à son site web une bannière ou une « popup » vous demandant si vous acceptez ou non de naviguer sur ce dernier sachant qu’il comporte des cookies.
Jusque là, cette initiative paraît plutôt bienveillante. Cependant, vous avez également dû remarquer que la plupart de ces sites ne vous permettent pas de refuser ces cookies. Ces popup servent actuellement de messages informatifs et non une demande de consentement, on appelle cela un « cookie wall ».
C’est pourquoi le Centre Européen de Protection des Données vient tout juste de publier un document contenant les nouvelles réglementations afin d’améliorer au maximum le RGPD. Premièrement, les « cookie wall » sont désormais considérés comme étant une violation des lois européennes sur la protection des données.
Ce texte oblige les sites web européens à demander véritablement l’autorisation aux visiteurs. Aujourd’hui, la plupart des sites demandent d’accepter les cookies ou de le quitter, ce n’est pas vraiment un choix selon le jugement du Centre Européen de Protection des Données.
Lire la suite : https://www.presse-citron.net/lue-met-a-jour-le-rgpd-en-ce-qui-concerne-lacceptation-des-cookies/
• Responsabilité civile et pénale
Déconfinement et responsabilité des élus : qui peut être jugé responsable au civil comme au pénal d’une contamination dans un établissement scolaire ?
Publié le : 6 mai 2020
L’État, et c’est le paradoxe, mène sa stratégie de déconfinement, mais risque de permettre l’engagement de la responsabilité pénale, administrative et judiciaire des élus de terrain que sont les maires.
J’ai rappelé dans un précédent article que les maires sont responsables de la salubrité publique au titre de l’article L 2212 - 2 du code général des collectivités territoriales (mes articles sur https://www.drouineau1927.fr/actualites/)
Ils ont également la responsabilité de la santé publique dans les établissements scolaires qui relèvent de leur responsabilité, et sont en charge de la prévention des « maladies épidémiques ».
Que peut-il se passer si des contaminations ont lieu après la réouverture des établissements scolaires, demandée par l’État, mais assumée concrètement par les maires ?
Devant le Sénat, le 4 mai, le premier ministre a écarté toute idée d’un nouveau véhicule législatif destiné à empêcher l’engagement de la responsabilité des maires dans le cadre particulier que je viens de décrire.
Qui peut être jugé responsable au civil comme au pénal d’une contamination dans un établissement scolaire ?
Le premier ministre s’est limité à citer les dispositions de l’article L 121 – 3 du code pénal issues de la loi « Fauchon » numéro 2000-647 du 10 juillet 2000 tendant à préciser la définition des délits non intentionnels.
« Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre ».
Lire la suite : https://www.eurojuris.fr/categories/responsabilite-civile-et-penale-de-lelu-10900/articles/deconfinement-et-responsabilite-des-elus-39582.htm
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Le Sénat unanime pour demander la protection juridique
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 5 mai 2020
C’est une première qui a eu lieu hier soir au Sénat : un amendement proposé par le gouvernement a été rejeté par la totalité des sénateurs et n’a recueilli aucune voix, y compris dans les rangs des sénateurs La République en marche ! Il s’agissait d’un amendement visant à supprimer les mesures de protection juridique des maires adoptées, l’après-midi, par la commission des lois. Retour sur un débat inhabituel.
La question de la responsabilité juridique des maires pendant le déconfinement – c’est-à-dire la possibilité qu’ils se retrouvent pénalement attaqués en cas d’infection d’un citoyen par le covid-19 – est au cœur des débats depuis la semaine dernière. « Il n’y a pas un maire qui n’y pense pas », a relaté hier un sénateur. Le sénateur de l’Eure Hervé Maurey a été le premier à déposer une proposition de loi sur ce sujet (lire Maire info du 30 avril) et, dans le cadre du projet de loi prorogeant l’état d’urgence, de nombreux amendements dans le même sens ont été déposés.
Lire la suite : https://www.maire-info.com/coronavirus/le-senat-unanime-pour-demander-la-protection-juridique-des-maires-pendant-l'etat-d'urgence-article-24174
• 6G
La 6G serait-elle 100 fois plus rapide que la 5G ? Elle permettrait même une diffusion sur la terre, dans l'espace et la mer
Selon l'opérateur mobile japonais NTT DoCoMo
reseau.developpez.com - Stan Adkens
Publié le 4 mai 2020
Alors que le déploiement de la 5G n’est qu’à sa phase test dans la plupart des pays, le premier opérateur de téléphone mobile japonais a publié en janvier un livre blanc décrivant, non seulement, l’évolution de la technologie 5G, mais également, le développement de la sixième génération (6G) des standards pour la téléphonie mobile qui devrait remplacer la 5G dans au moins 10 ans. Alors qu’à terme, les réseaux 5G devraient atteindre des débits de données de 10 Gb/s – ce qui est 100 fois plus rapide que la 4G LTE actuellement utilisée à travers le monde – , la firme estime que les débits maximums dépasseront les 100 Gb/s, soit 100 fois plus rapide que la 5G et pourrait couvrir toute la Terre à partir des satellites.
La 5G promet des connexions ultrarapides qui, selon les évangélistes, vont transformer notre façon de vivre nos vies, allant des voitures autonomes aux lunettes de réalité augmentée en passant par le téléchargement d'un long métrage sur votre téléphone en quelques secondes. Ce type de réseau devrait favoriser le cloud computing, l'intégration et l'interopérabilité des objets communicants et des smartgrids (réseaux électriques intelligents) et autres réseaux dits intelligents, dans un environnement domotisé et une « ville intelligente ». Mais alors que la 5G n’est pas encore opérationnelle dans la plupart des pays, NTT DoCoMo prévoit une couverture mondiale par 6G rendue possible par les satellites dans l’espace.
L’opérateur japonais précise que ses laboratoires ont commencé à expérimenter la 5G dès 2010. Et même si la 5G peine encore à se répandre et que les mobiles compatibles ne sont pas encore nombreux, la firme japonaise serait déjà passée à la phase d’amélioration de la 5G, tout en planchant sur la sixième génération de réseau mobile. Côté technique, la 6G devrait fonctionner à partir d'ondes dont le spectre sera très large, lit-on dans le livre blanc de la firme. L'opérateur serait d'ailleurs parvenu à tester des fréquences allant au-delà de 150 GHz dès 2018. C’est ainsi que DoCoMo estime que les débits maximums dépasseront les 100 Gb/s.
• Cybercriminalité
Cybercriminalité : avec le confinement, les attaques ont augmenté de 30 000 %
franceinter.fr - Emmanuel Leclère
Publié le 5 mai 2020
En l’espace de deux mois, les chiffres des attaques informatiques sur les ordinateurs personnels ou d’entreprises pour le télétravail explosent. Faux sites, phishing, logiciels malveillants, arnaques, les cyber criminels mettent tout en œuvre pour profiter de la crise du Covid-19. Deux spécialistes nous expliquent.
Pour l’année 2019, la cybercriminalité était estimée à plus de 600 milliards de dollars (en détournements de données, demandes de rançons, etc.), soit 25 % en 5 ans et 1% du PIB mondial détourné. Depuis le début de la crise du Covid-19, les experts, les gendarmes, les policiers, les plateformes - comme celle d'assisance aux victimes de cybermalveillance - alertent sur les risques d’une autre infection majeure : une cyber menace inédite par son ampleur, à la mesure de ce qui se passe sur l’ensemble de la planète qui ne tourne qu’autour de la pandémie de coronavirus. Ces autres attaques virales sont en passe de faire des dégâts irréversibles dans les semaines et les mois qui viennent.
Entretiens croisés avec deux experts français de sociétés privées de surveillance et de protection des données, parmi les leaders mondiaux du secteur : Didier Schreiber, directeur marketing chez Zscaler (4 000 clients dans le monde, 300 en France dont les deux tiers du CAC 40 et la surveillance de 150 data center dans le monde) et Sébastien Gest, analyste chez Vade Secure, société qui protège 600 millions de boîtes mails dans 76 pays.
Lire la suite : https://www.franceinter.fr/justice/cybercriminalite-avec-le-confinement-les-attaques-ont-augmente-de-30-000