En Bref
On reste toujours sur thème de la mobilité et les conséquences de la Covid-19 sur son évolution. Du côté externalités positives, on constate un engouement pour la petite reine et une volonté d’élargir l’offre par les responsables régionaux, à l’instar de David Valence, le vice-président du conseil régional du Grand-Est. Du côté externalités négatives, voire très négatives, le GART estime à 2 milliards d’euros la perte des recettes apportées par le « versement mobilité » du fait du faible niveau de fréquentation et d’une quasi gratuité imputable à la crise sanitaire.
La Covid-19 fait aussi l’objet des préoccupation quotidiennes au niveau régional, national et européen. Ainsi les Etats et régions se sont accordés sur « les éléments de négociation à porter ensemble auprès de la Commission européenne » dans le cadre de la préparation du cadre financier pluriannuel 2021-2027.
Pas d’inquiétude à avoir du côté des cybercriminels. La pandémie est une bonne opportunité et ils en tirent des profits sans vergogne. Des rapports quotidiens sur les menaces révèlent que les pirates semblent intensifier leurs campagnes au cours de la semaine et les limiter durant le week-end.
StopCovid est testé par des hackers, les gentils corsaires et pas les méchants pirates comm on en faisait la distinction au début des années 90. Témoignage d’un consultant en cybersécurité.
RGDP : le bilan deux ans après sa naissance. Du pour et du contre. Un MOOC gratuit de la Cnil pour s’y retrouver. A la fin du programme, une attestation comme bon point.
A la semaine prochaine
Mobilité
Grand Est. la région présente son plan de transport
lettreducheminot.fr - Olivier Mieguet
Publié le 27 mai 2020
« Nous allons offrir le plan de transport le plus fort parmi toutes les régions françaises », promet David Valence, le vice-président du conseil régional du Grand Est. L’offre initiale correspond à 1 040 trains quotidiens en cumul sur l’ensemble de la région, soit 62 % de circulations prévues en Lorraine, 63 % en Champagne-Ardenne et 65 % en Alsace.
« Pour la semaine du 11 mai, nous estimions la demande entre 37 % et 42 % de son niveau avant la pandémie. La demande va progresser entre 63 % et 68 % au 1er juin, et nous l’accompagnerons en renforçant progressivement notre offre de transport », prévoit Stéphanie Dommange, directrice régionale de SNCF Voyageurs. Dans son hypothèse de travail, la région parie sur le rétablissement de 100 % de l’offre au mois de septembre.
Pour accompagner la reprise, le conseil régional a choisi d’acquérir et de distribuer 200 000 masques chirurgicaux aux usagers. Ces masques devaient être offerts pendant la semaine du 11 mai dans les 24 principales gares du Grand Est, ou mis à disposition par les contrôleurs. 130 000 masques textiles supplémentaires, achetés dans une entreprise de la filière textile vosgienne, devaient être distribués la semaine suivante. Des distributeurs de gel hydroalcoolique vont être installés dans 34 gares de la région. « Nous devons retrouver la confiance des voyageurs », indique David Valence, qui annonce un geste commercial à destination des abonnés du TER : la mensualité du mois de mai sera offerte aux abonnés des mois de mars et avril. Les cartes de réduction annuelles Primo et Presto seront renouvelées à prix cassé (50 % de réduction pour la carte adulte). Les conséquences financières vont peser dans les comptes de l’autorité organisatrice. Le taux de couverture des dépenses par les recettes commerciales, qui s’établissait entre 28 % et 30 % avant la crise du Covid, « pourrait chuter de moitié » selon David Valence dans ce scénario de reprise. « Si nous faisons exploser les prix, nous risquons d’accélérer la catastrophe écologique. Il n’est pas question de récupérer sur les usagers les recettes perdues », promet l’élu.
Lire la suite : https://www.lettreducheminot.fr/divers/grand-region-presente-plan-de-transport/
•••
Covid-19 : difficultés financières pour les autorités organisatrices de la mobilité
transbus.org - Olivier Meyer
Publié le 26 mai 2020
La principale source de financement des transports publics urbains est le versement mobilité (ex-versement transport), une taxe sur la masse salariale acquittée par les employeurs. La pandémie liée au coronavirus a mis en activité partielle et en arrêt de travail de nombreux salariés. Dans ces cas, le versement mobilité n'est plus prélevé.
Pour la France entière, la collecte du versement mobilité devait être de 9,4 milliards d'euros en 2020. Le GART estime que près de 2 milliards d'euros ne seront pas perçus par les autorités organisatrices de la mobilité cette année.
Les recettes des voyageurs (tickets et abonnements) sont aussi en baisse en raison du faible niveau de fréquentation des transports en commun et de l'application de fait d'une quasi-gratuité suite à la suppression de la vente à bord. Dans ses prévisions, le GART estime la perte de recettes à ce titre à plus de 2 milliards d'euros.
Cette diminution des recettes d'environ 4 milliards d'euros au total risque de compromettre les développements de l'offre de transport et les investissements en faveur de la transition énergétique.
La situation est préoccupante sur de nombreux territoires, y compris en Île-de-France.
Lire la suite : https://www.transbus.org/actualite/actu-2020-05-crise-financement-transports-publics.html
•••
MaaS : transporter la main d’œuvre sur leur lieu de travail
intelligenttransport.com - Sabine Trier, European Transport Workers Federation (ETF)
Publié le 27 mai 2020
Sabine Trier, secrétaire générale adjointe, Chemins de fer et transports publics urbains, Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF), donne son point de vue sur le MaaS, décrivant comment il est essentiel que toutes les parties prenantes de toute plateforme MaaS garantissent des conditions de travail et réglementaires équitables.
La MaaS remplace-t-elle la notion de « services publics » ?
Le concept de mobilité en tant que service (MaaS) est étroitement lié à la numérisation, à l'économie des plateformes et à la diffusion des smartphones. La numérisation a généré de nouveaux modèles commerciaux dans la mobilité urbaine, comme Uber et de nouveaux services de micromobilité comme les scooters électroniques partagés. Les grandes entreprises technologiques ont découvert la mobilité urbaine, Google, notamment, investissant largement dans Uber et collectant des données. Le débat sur le changement climatique, la pollution de l'air et les villes congestionnées remet en cause l'utilisation des voitures particulières dans les villes et a motivé les grands constructeurs automobiles à s'impliquer dans de nouvelles entreprises comme le covoiturage et les services à la demande, souvent en coopération avec des start-ups informatiques. Un bon exemple est le service de covoiturage de MOIA de Volkswagen AG qui prétend qu'il deviendra l'un des principaux fournisseurs de services de mobilité au monde d'ici 2025.
Dans un deuxième temps, l'idée d'une plateforme de guichet unique a été promue, qui intègre toutes les options de services de mobilité dans une seule application, avec un seul système d'information, de planification, de réservation et de paiement. Il n'est pas surprenant que ce concept ait été généralement soutenu par les nouveaux acteurs de la mobilité urbaine. C'est devenu le concept de MaaS, qui est fortement promu par la Commission européenne. MaaS semble être la solution pour une mobilité urbaine durable, résolvant les problèmes dans les villes polluées par l'air et congestionnées, promettant de rendre la mobilité si facile que les gens remplacent leur voiture privée par un ensemble de solutions de mobilité faciles et sur mesure.
•••
Vélo : le boom des « coronapistes »
lagazettedescommunes.com - Arnaud Garrigues
Publié le 20 juin 2020
Plus de 1000 kilomètres de pistes cyclables temporaires ont été installées par les collectivités en seulement quelques semaines, afin de faciliter ce mode de transport adapté au respect des règles sanitaires. Profitant de ce contexte inédit, le vélo pourrait en profiter pour gagner à lui de nouveaux utilisateurs, ce qui permettrait de pérenniser une partie de ces aménagement censés être temporaires.
La petite Reine n’a jamais aussi bien porté son nom. Avec la fin du confinement, les vélos des Français ont massivement repris du service, quitte à les faire passer chez un vélociste pour une remise en état, grâce au dispositif du « coup de pouce vélo » mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire, avec une aide plafonnée à 50 € (1).
« Plus de 20 000 réparations ont déjà été réalisées depuis le 11 mai », s’est félicité Elisabeth Borne, le 19 mai, en ouverture d’un webinaire organisé par le Cerema sur les fameuses « coronapistes ». Il s’agit de ces aménagements cyclables temporaires que les agents collectivités ont déployés à une vitesse phénoménale aux quatre coins de la France pour préparer le déconfinement.
Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.lagazettedescommunes.com/680134/velo-le-boom-des-coronapistes/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-05-20-quotidien&email=
•••
Essonne : le département baisse les tarifs des transports pour les collégiens
leparisien.fr - Sébastien Morelli
Publié le 26 mai 2020
Environ 13 500 élèves paieront moins cher à la rentrée leur titre de transport avec une économie de 32 euros ou 48 euros. 4 000 écoliers vont aussi bénéficier d’un nouveau pass plus avantageux.
À la rentrée prochaine, 13 500 collégiens vont profiter d'une baisse des tarifs de 32 euros ou 48 euros par an dans les transports scolaires, grâce à une hausse des subventions du département votée ce lundi. Le tarif de la carte Scol'R, qui permet aux élèves de se rendre de leur domicile à leur établissement scolaire (un aller-retour par jour) va passer de 128 euros à 80 euros pour les élèves non boursiers habitant à plus de 3 km de leur établissement et à 96 euros pour les collégiens ayant moins de 3 km à parcourir. Une différence de tarif qui vise à inciter ces derniers à utiliser les liaisons douces.
Rappelons que le tarif réel de ces cartes, facturées par Ile-de-France Mobilités, est respectivement de 308,50 et 882,30 euros, le département payant la différence. Le tarif pour les élèves boursiers, 25 euros, ne change pas. Au total, le département de l'Essonne subventionne le transport scolaire à hauteur de plus de 5 millions d'euros pour 2020-2021.
Un nouveau pass à 24 euros pour les 4-11 ans
Lire la suite : http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-le-departement-baisse-les-tarifs-des-transports-pour-les-collegiens-26-05-2020-8323437.php
•••
Eurodistrict trinational de Bâle | Frontaliers
Mobilité sans frontières avec un nouveau portail
Publié le 26 mai 2020
Que ce soit pour des trajets à vélo, en transports en commun ou en autopartage, le nouveau portail de mobilité de l’ETB propose de nombreuses informations pour permettre une meilleure mobilité transfrontalière dans les Trois frontières.
900 000 habitants dans l’agglomération trinationale de Bâle et des tas de façons de se déplacer, à pied, en vélo, en voiture, en tram… Comment trouver des informations sur les transports en commun, les possibilités de se garer, les bornes de recharge, etc. des pays voisins ? Et, lorsqu’on est touriste et/ou visiteur d’un jour – quoique la circulation est plus difficile en ce moment entre les trois pays… -, comment trouver sa place alors qu’on est à deux-roues, en autopartage, à trottinette, ou même en fauteuil roulant…
L’ETB (Eurodistrict trinational de Bâle) a conçu un nouveau « portail de mobilité » en ligne sur lequel les habitants et les visiteurs de la région transfrontalière vont trouver de précieuses informations : en quelques clics, l’usager peut imaginer sa solution pour se déplacer tous les jours dans les trois frontières.
Pour la première fois, toutes les offres de la zone réunies en un site
Lire la suite : https://www.dna.fr/edition-sundgau-trois-frontieres/2020/05/26/mobilite-sans-frontieres-avec-un-nouveau-portail-lctg
Covid-19
Fonds européens : État et régions adaptent leurs négociations avec Bruxelles au contexte sanitaire
Réunis dans le cadre du comité État-Regions interfonds, qui s’est tenu mercredi dernier, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Amélie de Montchalin, secrétaire d’État chargée des Affaires européennes et Renaud Muselier, président de Régions de France, se sont accordés sur « les éléments de négociation à porter ensemble auprès de la Commission européenne » dans le cadre de la préparation du cadre financier pluriannuel 2021-2027, ont-ils relaté dans le compte-tenu de cette réunion.
Priorités : mobilité durable, très haut débit, santé, tourisme...
Réclamant un « budget européen ambitieux », qui devra bénéficier à « toutes les régions » et être « une composante essentielle du plan de relance à venir », l’État et les régions anticipent les besoins liés à la crise sanitaire actuelle et estiment que « la capacité d’aider l’ensemble des secteurs d’activité fait partie des attentes les plus immédiates ainsi que le fait de faciliter les relocalisations productives dont la crise a mis en lumière l’importance stratégique ».
Parmi les principales actions que l’État et les régions souhaitent voir figurer dans l’accord de partenariat des programmes européens 2021-2027 – en plus des priorités déjà partagées avec la Commission (recherche et développement, innovation, transition écologique et énergétique, développement territorial) – , « la mobilité durable, la finalisation de la couverture numérique en très haut débit, le développement des infrastructures de formation et de santé ou encore la relance de l’activité touristique » sont désormais considérés comme des « priorités » et « feront l’objet des points à négocier ».
Élargissement du fonds de transition et simplification
•••
Les rapports montrent que la cybermalveillance liée au coronavirus ne faiblit pas
bitdefender.fr - Rémi Virlouvet
Publié le 19 mai 2020
L’épidémie de coronavirus se poursuivant, les cybercriminels ont continué à tirer parti de la crise sanitaire en répandant des menaces conçues pour compromettre les données et la sécurité de leurs victimes. Si, à la mi-mars, nous avions déjà constaté une multiplication par cinq des menaces liées au coronavirus, la télémétrie récente montre que les cybercriminels n’ont toujours pas reculé. En réalité, le nombre de menaces exploitant la pandémie a même augmenté en avril, alors que de plus en plus de pays étaient touchés par le SRAS-CoV-2.
Les rapports de télémétrie de Bitdefender sur les menaces liées au coronavirus entre mars et avril révèlent que les menaces sur le thème de la Covid-19 deviennent la nouvelle norme, au moins jusqu’à ce que la pandémie s’arrête. Des rapports quotidiens sur les menaces révèlent que les pirates semblent intensifier leurs campagnes au cours de la semaine et les limiter durant le week-end.
Évolution mondiale en mars et avril
L’évolution quotidienne mondiale des menaces sur le thème COVID montre un effort constant de la part des cybercriminels et un intérêt continu à exploiter la peur et la désinformation vis à vis de la pandémie mondiale pour amener les victimes à cliquer sur des liens frauduleux, à ouvrir des pièces jointes vérolées ou même à télécharger et installer des logiciels malveillants.
Lire la suite : https://www.bitdefender.fr/blog/consumer/les-rapports-montrent-que-la-cybermalveillance-liee-au-coronavirus-ne-faiblit-pas/
•••
La crise sanitaire, nouveau laboratoire de la « safe city »
lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet Laura Fernandez Rodriguez Mathilde Elie
Publié le 26 mai 2020
Les innovations technologiques à des fins de prévention sanitaire attirent de plus en plus les collectivités. Des coûts parfois importants pour une efficacité contestable.
Avec la crise sanitaire que traverse la France depuis plus de deux mois, la « safe city », déclinaison sécuritaire de la smart city, prend un nouveau visage : des entreprises privées assurent que certaines de leurs technologies peuvent être mises au service de la sécurité sanitaire.
Des solutions permettent, par exemple, de détecter le port du masque dans l’espace public, de vérifier le respect de la distanciation physique des individus ou même de prendre leur température grâce à des caméras thermiques. De quoi tenter certains élus soucieux de rassurer leurs habitants en cette période de crise. « Vous ne trouverez pas un élu local qui dira sérieusement que ces innovations technologiques ne l’intéressent pas », juge ainsi le maire (UDI) de Mennecy (14 300 hab., Essonne), Jean-Philippe Dugoin-Clément. La commune vient d’acquérir trois caméras thermiques portatives pour un total d’environ 6 000 euros.
•••
Identité numérique : La Poste facilite la création d'une identité numérique en ligne
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 27 mai 2020
La Poste simplifie les étapes de création d'une identité numérique pour répondre aux impératifs de lutte contre le Covid-19. Plus besoin de se déplacer en bureau de poste ou de voir un facteur, l'utilisateur peut s'authentifier via une webcam.
Il sera désormais possible de créer son identité numérique sans sortir de chez soi. La Poste a annoncé le 27 mai 2020 une mise à jour de son service qui a reçu un label de sécurité de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).
Plus besoin de se déplacer
La fonctionnalité "Identité numérique" permet d'accéder à certains services en ligne exigeant un niveau fort d'authentification avec un unique laisser-passer sécurisé. En bref, plus besoin de retenir des tas et des tas d'identifiants et de mots de passe.
Dans sa première version, la création d'une identité numérique exigeait de prendre rendez-vous avec un facteur ou de se rendre à un bureau de poste. L'objectif de cette étape est de contrôler l'authenticité de la pièce d'identité. Or, le respect strict gestes barrières imposées pour endiguer la pandémie de Covid-19 complique les choses. Grâce à cette nouvelle mise à jour, la personne n'aura qu'à s'inscrire sur le site dédié, choisir le mode de vérification numérique et s'authentifier via une webcam. L'utilisateur doit présenter son visage sous plusieurs angles et répéter des chiffres à voix haute. Le code d'activation lui sera ensuite envoyé par lettre recommandée.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-poste-facilite-la-creation-d-une-identite-numerique-en-ligne.N969051
•••
La CNIL rend son avis sur les conditions de mise en œuvre de l’application « StopCovid »
cnil.fr - Communiqué
Publié le 26 mai 2020
La CNIL s’est prononcée le 25 mai 2020 sur un projet de décret relatif à « StopCovid », une application mobile mise à disposition des utilisateurs d’ordiphones (smartphones) par le Gouvernement afin de les alerter d’un risque de contamination au virus. Après son avis du 24 avril 2020 sur le principe de l’utilisation d’une telle application, elle a examiné les conditions concrètes de sa mise en œuvre.
L’essentiel
• La CNIL s’est prononcée lundi 25 mai 2020, en urgence, sur un projet de décret relatif à l’application mobile « StopCovid ». Cette application vise à informer les personnes utilisatrices qu’elles ont été à proximité de personnes diagnostiquées positives au COVID-19 et utilisant la même application, cette proximité induisant un risque de contamination.
• Cette saisine fait suite à l’avis rendu par la CNIL le 24 avril 2020 sur le principe même du déploiement d’une telle application. Compte tenu du contexte exceptionnel de gestion de la crise sanitaire, la CNIL avait considéré possible la mise en œuvre de « StopCovid », sous réserve qu’elle soit utile à la stratégie de déconfinement et qu’elle soit conçue de façon à protéger la vie privée des utilisateurs.
• L’application utilisera des données pseudonymisées, sans recours à la géolocalisation, et ne conduira pas à créer un fichier des personnes contaminées. La CNIL constate que ses principales recommandations ont été prises en compte et estime ainsi que ce dispositif temporaire, basé sur le volontariat, peut légalement être mis en œuvre.
• Afin d’assurer la pleine conformité du traitement au règlement général sur la protection des données (RGPD), elle a néanmoins émis plusieurs observations sur le projet de décret qui lui a été soumis et sur les conditions opérationnelles de déploiement de l’application.
Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-rend-son-avis-sur-les-conditions-de-mise-en-oeuvre-de-lapplication-stopcovid
••
Du «fun»... et des primes: la vie des hackeurs qui piratent StopCovid en toute légalité
la-croix.com - AFP
Publié le 30 mai 2020
Le jour, Adrien Jeanneau, est consultant en cybersécurité. La nuit, derrière l'alias Hisxo, c'est un « bug hunter »: il traque les failles des sites web de grandes entreprises ou de l'Etat... avec leur consentement. Depuis mercredi, il épluche l'application StopCovid, dont le lancement est prévu mardi.
Le jeune Rennais de 27 ans fait partie de la vingtaine de hackers éthiques triés sur le volet pour « pentester » - réaliser un test d'intrusion - cette application de traçage de contacts censée aider à lutter contre le coronavirus.
« J'ai commencé à jeter un oeil au code source et à essayer de déceler des petites faiblesses de sécurité. Il y a des pistes intéressantes », dit-il.
Son premier fait d'armes remonte au collège, en 3e. «Des ordinateurs étaient prêtés pour l'année aux élèves mais ils étaient programmés pour s'éteindre à 22H00», rembobine-t-il. Il ne lui a fallu que «quelques jours» pour contourner cette limite et partager l'astuce avec ses copains de classe.
Lire la suite : https://www.la-croix.com/France/fun-primes-vie-hackeurs-piratent-StopCovid-toute-legalite-2020-05-30-1301096763
5G
Numérique : « Il ne faut pas rater le train de la 5G » affirme Julien Denormandie
publicsenat.fr - Sandra Cerqueira
Publié le 26 mai 2020
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a entendu le ministre Julien Denormandie sur les conséquences de la crise sur l’aménagement numérique du territoire.
Avec la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19, près de la moitié de l’humanité s’est retrouvée confinée à domicile et « les réseaux ont tenu le choc » a assuré Julien Denormandie malgré « la catastrophe que l’on pouvait craindre. » Le ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales s’est dit fier du travail de l’Etat et des acteurs numériques qui « ensemble ont réalisé des choix stratégiques » pour libérer les « bandes passantes » et permettre ainsi aux Français de continuer à travailler à distance, poursuivre l’éducation des plus jeunes ou rester en contact avec les proches.
4,8 millions de lignes crées en 2019
Faut-il aller à 100% de fibre et étendre le plan France THD (Très Haut Débit) ? La question été posée. Il y a évidemment pour les sénateurs une crainte d’avoir des coûts très élevés dans les territoires les plus ruraux. Le plan a permis de mettre en place 4,8 millions de lignes en 2019 « raccordables à autant de foyers » a précisé Julien Denormandie. « 50% de plus qu’en 2018.» Avec la crise sanitaire, « il ne sera pas possible de développer les réseaux comme en 2019 » mais « ma main en tremblera pas » a encore affirmé le ministre. « Le Covid-19 ne doit pas conduire à un quelconque décalage. Chaque retard sera étudié au cas par cas et devra être justifié. Personne ne comprendrait que le numérique ne soit pas au centre de la reprise et du plan de relance.»
« L’illectronisme » concerne 13 millions de citoyens
Lire la suite : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/numerique-il-ne-faut-pas-rater-le-train-de-la-5g-affirme-julien-denormandie
RGPD
RGPD : quel bilan sur la protection des données deux ans après son entrée en vigueur ?
01net.com - Marion Simon-Rainaud
Publié le 30 mai 2020
Alors que le RGPD a fêté ses deux ans le 25 mai dernier, les citoyens semblent plus informés tandis que les entreprises paraissent peiner à s'y conformer. Malgré tout, le texte européen fait office de standard.
Alors que le RGPD a fêté ses deux ans le 25 mai dernier, les citoyens semblent plus informés tandis que les entreprises paraissent peiner à s'y conformer. Malgré tout, le texte européen fait office de standard.
Le bilan est contrasté. La législation a permis une sensibilisation large des citoyens européens sur le traitement de leurs données.
« Concernant la visibilité du problème, c’est un vrai succès », analyse Me Cousin, avocate spécialisée dans le droit des nouvelles technologies, d’Internet et des médias.
Cette prise de conscience se traduit dans les chiffres. En 2019, le nombre de plaintes en la matière a bondi de 30 % sur le territoire français. Les chiffres de 2020 devraient suivre la même tendance.
« Même si tout le monde sait qu’à chaque passage sur Internet, on laisse des traces, les comportements ne sont pour autant pas plus prudents. »
Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/rgpd-quel-bilan-sur-la-protection-des-donnees-deux-ans-apres-son-entree-en-vigueur-1918970.html
•••
MOOC « L’Atelier RGPD » de la CNIL
Bienvenue sur le MOOC de la CNIL
Vous y trouverez l’ensemble des informations pour vous initier au RGPD et débuter ainsi la mise en conformité de votre organisme.
Ce dispositif gratuit est accessible jusqu’au mois de septembre 2021.
En suivant l’intégralité de ce MOOC, vous pourrez obtenir une attestation.
Source : https://atelier-rgpd.cnil.fr/